Le Penchak Silat
Le Penchak Silat est un art martial d’origine malaise, résultant de deux courants principaux d’arts martiaux : le penchak (provenant de Java, Madura et Bali) et le Silat (originaire de Sumatra). Traditionnellement, il est utilisé par les commandos indonésiens.
« Trust Yourself » s’inspire de l’enseignement du Maître Turpijn et du style Sétia Hati Tératé. Penchak Silat signifie « aptitude à combattre avec des mouvements variés et appropriés », où Penchak représente « mouvements variés et habiles du corps », et Silat, « l’art de combattre ».
Le Penchak aborde tous les aspects du combat, incluant des percussions, des balayages, des projections, des clés, des luxations, des esquives et des combats avec et contre des armes.
Il est important de noter que la plupart des techniques de Penchak sont conçues pour tuer. La pratique des arts martiaux vise avant tout à développer la discipline, la maîtrise de soi et le respect, tout en se préparant à faire face aux situations potentiellement dangereuses.
Effectivement, l’objectif du Penchak Silat est d’être efficace en combat réel. Certains combattants peuvent entrer en transe pour surmonter la peur et diminuer la sensibilité à la douleur pendant les affrontements.
Comme de nombreux arts martiaux asiatiques, le Penchak Silat puise ses techniques de l’observation des combats d’animaux de la jungle. Par exemple, le Harimo ou style du tigre, originaire de Sumatra, met l’accent sur des positions proches du sol : penché, couché, assis ou accroupi. Les pratiquants d’Harimo apprennent à utiliser leurs mains comme des « pieds d’appoint » et leurs pieds comme des « mains supplémentaires », développant ainsi une grande agilité et une variété de mouvements pour être plus efficaces lors des affrontements.
LES PREINSCRIPTIONS SONT EN COURS, ET LES PLACES LIMITÉES.
Brice postal en images
Penchak Silat: la légende de Maître Turpijn
Sur l’enfance de Maître Turpijn, on découvre le destin tragique d’un jeune garçon en uniforme, haletant dans la poussière, sous l’emprise d’un officier japonais. Malgré ses larmes d’impuissance, il se relève encore et encore, mais les épreuves ne font que s’aggraver. Le choix de rejoindre l’armée japonaise pour combattre les « Banda » (blancs) tourne au cauchemar lorsque les « libérateurs » se révèlent être encore plus cruels. C’est dans ce contexte de chaos et de violence qu’un instinct de survie brutal le pousse à réagir violemment pour se libérer de son oppresseur.
L’histoire révèle ainsi les séquelles d’une Indonésie dévastée par la guerre, où la vie du protagoniste est marquée par des massacres, des affrontements entre différents groupes et une occupation douloureuse. Un récit poignant, où l’horreur des événements se mêle à la force instinctive de la survie dans un monde plongé dans la folie de la guerre.
Après avoir tué son instructeur militaire japonais, le jeune Turpijn, âgé de 13 ans, trouve refuge dans un monastère islamique nommé Pondokan Pesan. C’est là qu’il rencontre Guru Ki Hadji Ngabedi Surodiwirdjo, le fondateur du Penchak Silat Setia Hati.
Durant sept années, Turpijn et treize autres disciples s’engagent dans une période de retraite, coupés du monde extérieur. Au sein de ce monastère, ils suivent l’enseignement de l’Ilmu Batin, un entraînement qui renforce non seulement leur condition physique, mais aussi leurs capacités mentales. La foi en leurs capacités physiques devient si profonde qu’ils se sentent invulnérables, même si leur corps reste vulnérable. Cette connexion entre l’esprit et le corps leur permet de surmonter la douleur et d’ignorer les blessures.
Ces années d’apprentissage intensif ont profondément marqué Turpijn et ont joué un rôle crucial dans la formation de sa pratique du Penchak Silat Setia Hati, en lui offrant une force intérieure et une confiance hors du commun
Participez aux évènements en cours rendez-vous sur la page pour reserver votre place